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Située en Basse-Normandie dans le département du Calvados, Arromanches-les-Bains est une station balnéaire comptant parmi les hauts lieux du débarquement allié du 6 juin 1944. Blôtie entre deux falaises abruptes, dans le secteur britannique de GOLD BEACH, la ville fut choisie par les Alliés dans le but d'y construire l'un des deux ports artificiels de la zone de débarquement (l'autre étant celui de Saint-Laurent-sur-Mer dans le secteur d'OMAHA), pour acheminer temporairement troupes et marchandises, en attendant la libération et la remise en service des ports en eaux profondes, tels que le Havre, Rouen et surtout Cherbourg. Aujourd'hui, les vestiges de cet ouvrage ingénieux, imaginé par Churchill, alors premier ministre britannique, sont encore bien visibles et font la renommée touristique d'Arromanches, contrairement à Saint-Laurent-sur-Mer, où les rades en préfabriqués furent totalement disloquées et abandonnées à la suite de la tempête du 19 juin 1944.

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Arromanches-les-Bains vue sous différents angles. La commune est peuplée d'un peu moins de 600 habitants.

Le char M4 Sherman, exposé à l'entrée d'Arromanches, et qui équipa principalement les divisions blindées de l'armée américaine au cours de la Seconde Guerre Mondiale.

Le Musée du Débarquement propose découvertes et visites guidées, essentiellement axées sur la thématique du port artificiel d'Arromanches.

Les vestiges du port artificiel (Port Mulberry) observés depuis la plage. La création de l'ouvrage fut entreprise au lendemain du Jour J, une fois la tête de pont établie dans le secteur de GOLD BEACH. Les rades artificielles consistaient en des ceintures de caissons en béton, préfabriqués en Angleterre et remorqués à travers la Manche. A l'intérieur de la digue, des dispositifs ingénieux tels des quais flottants et des trains de ponts métalliques permettaient le déchargement des navires.

Les vestiges du port artificiel, observés cette fois depuis la falaise du Cap Manvieux qui dominent la Manche à l'Ouest d'Arromanches. Disséminés dans la mer sur près de 1000 hectares, les caissons, éventrés et rongés par la rouille, bravent jour après jour le déferlement des marées. Un "nouveau" combat cette fois perdu d'avance, à moins que des travaux ne soient entrepris pour préserver ce qui constitue l'un des symboles les plus emblématiques du Débarquement...

Probablement les vestiges d'un tobrouk pour mitrailleuse allemande. Depuis ces promontoires, on imagine avec effroi, la stupeur et les longues minutes d'angoisse qu'ont dû vivre les soldats allemands en voyant se dessiner au large la plus grande armada de l'histoire...

A l'ouest d'Arromanches, la falaise du Cap Manvieux est composée de sédiments marneux (couleur grisâtre) sur lesquels reposent des calcaires de couleur jaunâtre. Ces sédiments se sont déposés dans une mer tropicale il y a environ 165 millions d'années pendant l'ère jurassique, lorsque la région était située à des latitudes plus basses par le mécanisme de la tectonique des plaques. Aujourd'hui, l'action de la mer combinée aux battements de la nappe phréatique menacent la stabilité de la falaise dont le recul est estimé à 20 mètres par siècle. Ci-dessus, on remarquera une zone de résurgence de la nappe phréatique, caractérisée par une source qui jaillit de la falaise entre la série marneuse et la couche de calcaires.

A l'arrière des falaises, de vastes plaines de champs ouverts s'étendent sur plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres. Ces paysages s'expliquent par la présence de limons, transportés par les vents puis accumulés sur les calcaires jurassiques au cours du dernier épisode glaciaire (120000 - 10000 ans). Ces limons, aussi appelés "loess", sont partciculièrement favorables à la fertilisation des sols, et donc au développement de l'agriculture.

Située à mi-distance entre Omaha Beach et Utah Beach, la Pointe du Hoc est un point stratégique du débarquement de Normandie du 6 juin 1944. Une batterie allemande sous abri bétonné, comptant parmi les fortications du Mur de l'Atlantique, y était implantée et constituait une menace redoutable pour les corps d'expédition alliés, chargés de débarquer sur les plages d'Omaha et de Utah. Afin de s'en emparer, 225 hommes, comptant parmi le 2ème bataillon de Rangers, furent missionnés pour escalader la falaise et prendre position sur ce promontoire, après avoir nettoyer la résistance ennemie. Cependant, la supériorité en nombre de celui-ci créa de lourdes pertes et la Pointe du Hoc ne fut dégagée que le 8 juin au matin, par une attaque coordonnée avec d'autres bataillons, finalement parvenus à faire la jonction avec les Rangers. Depuis 1979, le site de la Pointe du Hoc est une concession perpétuelle faite par la France aux Etats-Unis.

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L'éperon rocheux de la Pointe du Hoc était considéré par les Allemands comme quasi-imprenable. Les 35 mètres de falaise qui surplombent la mer furent gravi par les Rangers grâce à des échelles de pompiers installées sur des chalands, des cordes et des grappins lancés par fusils et mortiers.

La Pointe du Hoc domine la Manche de sa falaise verticale, d'où il est également possible d'apercevoir la côte est du Cotentin. Par conséquent, la configuration du littoral à cet endroit se prêtait particulièrement bien à l'aménagement de fortifications défensives.

Le site porte encore aujourd'hui les stigmates des bombardements massifs qui se sont produits les jours précédant le débarquement. Les cratères de bombes, profonds de plusieurs mètres, confèrent ainsi au paysage un véritable aspect lunaire.

Parmi les fortifications allemandes de la Pointe du Hoc, deux casemates, dont la construction fut décidée par le Maréchal Rommel au Printemps 1944, servaient à protéger les canons de 155 mm. Pensant neutraliser ces pièces d'artillerie le jour du débarquement, les Rangers découvrirent en réalité qu'elles avaient été remplacées par des gros madriers de bois ; les vrais canons ayant été déplacés par les Allemands deux mois plus tôt et mis à l'abri par mesure de sécurité. La batterie était donc innoffensive le jour de l'assaut, ce que les Alliés ignoraient. Finalement, le sacrifice des Rangers, dont les pertes humaines s'élevaient à 135 hommes au soir du 8 juin (sur les 225 présents au début de l'assaut) fut vain...

La batterie contient, en plus des casemates en béton armé, des cuves circulaires à ciel ouvert. Elles permettaient aux défenseurs de tirer tous azimuts.

La batterie est complétée par d'autres bunkers qui servaient de dépôt de munitions ou bien encore d'abri anti-aérien pour le personnel. Les différents blockhaus sont reliés entre eux par un réseau de galleries souterraines.

Sur le bunker d'observation de la batterie, un monument commémoratif a été érigé pour célébrer la mémoire des Rangers du 2ème bataillon. Cet édifice de granit symbolise le poignard des Rangers, planté au sein des défenses allemandes du Mur de l'Atlantique.

Le Cimetière de la Cambe est un lieu de commémoration de la Bataille de Normandie, célèbre campagne militaire de la Seconde Guerre Mondiale qui s’est déroulée dans les semaines suivant le débarquement allié sur les plages du Calvados et de l’est du Cotentin, le 6 juin 1944. Situé au bord de la RN13 entre Bayeux et Isigny-sur-Mer et à quelques kilomètres au sud de Grandcamp-Maisy, le cimetière abrite les dépouilles des soldats allemands, tombés à la suite d’une résistance acharnée pour tenter de contenir l’irrémédiable progression des forces alliées.

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Au coeur du cimetière, un tumulus dominé par une grande croix de basalte, abrite plus de 200 corps de soldats inconnus.

La vue depuis le tumulus sur les nombreuses stèles et les croix sombres, alignées par cinq, illustre les aspects particulièrement poignant et dramatique de ce cimetière, et procure chez le visiteur un sentiment d'effroi.

Des allignements de croix sombres en lave de basalte sont disséminées sur les 7 hectares de pelouse que comporte le site.

Parmi les six cimetières militaires allemands de Normandie, celui de La Cambe est le plus important. 21 000 soldats y sont enterrés soit, à titre de comparaison, un peu plus du double du nombre de victimes reposant dans le Cimetière américain de Colleville-sur-Mer, situé au-dessus de la plage d'Omaha.

De simples dalles carrés, disposées sur la pelouse, indiquent l'emplacement des sépultures. Par manque d'espace, elles abritent le plus souvent les corps de deux soldats. Sous cette stèle reposent d'après l'inscription un premier soldat inconnu puis un second, mort à 23 ans...

Le site naturel de Ploumanac'h est assurément un lieu incontournable des promenades bretonnes. Situé entre les communes de Trégastel et de Perros-Guirrec dans les Côtes-d'Armor, il est célèbre pour ses paysages de bord de mer, constitués de rochers de granit rose aux formes étranges! Ces derniers sont d'ailleurs à l'origine du nom donné à ce paradis côtier - la Côte de Granit Rose - qui s'étend sur une dizaine de kilomètres et offre des paysages absolument irréalistes le long d'un magnifique sentier douanier. Sculptés par la mer et le temps, les rochers de granit rose forment ainsi un environnement chaotique qui, selon l'imagination du promeneur, évoque ici des formes animales, des formes humaines ou bien encore toutes sortes d'objets divers et variés...

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L'anse Saint-Guirec et ses rochers de granit font face au bourg de Ploumanac'h.

L'oratoire de Saint-Guirec. Construit à la fin du XIe siècle, l'édifice renferme une statue qui, selon la légende, prédisait le mariage aux jeunes filles.

Les chaos granitiques, à l'ouest de la plage de Saint-Guirec.

L'île de Costaérès et son château de style néo-médiéval du XIXe siècle.

Vues sur le Phare et le Manoir de Men Ruz

Le Phare en granit rose de Men Ruz indique l'entrée du chenal d'accès au port de Ploumanac'h.

La tour du Manoir de Men Ruz

Le granit rose de Ploumanac'h est une roche d'origine magmatique formée il y a 300 millions d'années lors de la surrection d'une immense chaîne de montagne : la chaîne hercynienne. La formation du granite résulte d'une lente cristallisation d'un magma à plusieurs milliers de mètres de profondeur : on parle de roche plutonique. C'est donc à la faveur d'un épisode d'érosion intense, s'étendant sur plusieurs millions d'années, que les rochers de Ploumanac'h sont finalement apparus beaucoup plus tard à la surface.

La morphologie tout à fait surprenante des rochers est dûe aux phénomènes combinés de l'altération et de l'érosion. Au cours du refroidissement en profondeur, un réseau de fractures, les diaclases, se crée dans la roche à la faveur de sa rétractation. Lorsque la roche est enfin exhumée à la surface par érosion, les eaux de ruissellement s'infiltrent dans les fractures et désagrègent la roche en une multitude de blocs de toutes tailles qui s'amoncellent ensuite les uns sur les autres dans des équilibres parfois précaires : on parle de chaos rocheux.

La cale de Ploumanac'h aménagée au milieu du chaos granitique est un lieu de départ privilégié des amateurs de plongée. 

Il n'est pas rare d'observer des embarcations s'aventurer au large de la côte pour pouvoir jouir d'un point de vue privilégié sur ces merveilles créées par la nature.

Le sentier douanier serpente au milieu du chaos granitique.

L'impressionnant massif granitique de la Pointe de Pors-Rolland constitue à mes yoeux le clou de la promenade.

Sur le plâtier rocheux, peu après Pors-Rolland, apparaissent des roches métamorphiques vieilles de près de 2 milliards d'années!! Notons quand même pour la culture que la roche la plus ancienne de France - tout comme le Mont-Saint-Michel - se trouve en Normandie, plus précisément dans l'anse de la Baie du Cul Rond (ça ne s'invente pas) près de la pointe de la Hague!

Ancien poste d'observation de douaniers

Vues aériennes en direction de la pointe de Pors-Rolland, site marquant le début (ou la fin) du sentier des douaniers de Ploumanac'h.

Agon-Coutainville (Manche)

Baie de Somme

Quelque part sur la route entre Moretonhampstead et Postrbridge (Dartmoor, Angleterre)

Trenchford Reservoir (Dartmoor, Angleterre)

Fernworthy Reservoir (Dartmoor, Angleterre)

La campagne anglaise peu avant Start Point (sud Devon)

Quelque part sur la Manche entre l'Angleterre et la France

Sur la Manche, au large de l'île de Wight et à l'approche de Portsmouth.

Dives-sur-Mer (Calvados)

La plage d'Erquy (Côtes-d'Armor)

La Baie des Anges à Landeda (Finistère nord)

Rouen (Seine-Maritime)

Etretat (Seine-Maritime)

La campagne du Pays d'Auge (Calvados)

Cabourg (Calvados)

Granville (Manche)

Capitale de l’Italie et troisième ville la plus visitée d’Europe après Londres et Paris, Rome est avant tout une ville chargée d’histoire. Reflet de la puissance de l’Empire Romain pendant la période antique puis capitale de l’Eglise catholique, elle fut aussi un haut lieu de la Renaissance au XVIe siècle comme en témoignent les nombreuses places et fontaines qui jalonnent les rues du centre-ville ou encore la fresque du plafond de la Chapelle Sixtine du Vatican, chef-d’œuvre du peintre Michel-Ange. Les monuments et ruines antiques, comme les Forums impériaux ou l'impressionnant Colisée, occupent bien entendu une place importante dans le centre historique de la capitale italienne.

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Le Colisée et l'Arc de Constantin

Le Colisée est le monument le plus significatif de la Rome antique. L'extérieur de l'enceinte est composée de trois rangées superposée de 80 arcades et d'un attique.

L'ordre architectural des colonnes varie en fonction des rangées d'arcades. On distingue respectivement les colonnes d'ordre dorique, celles d'ordre ionique et enfin celles d'ordre corinthien, toutes trois facilement reconnaissables à la forme de leur chapiteau.

L'intérieur de l'enceinte où se déroulaient jadis les combats de gladiateurs et les chasses aux fauves. L'amphitéâtre pouvait accueillir environ 70000 personnes.

L'Arc de Constantin situé sur la place du Colisée. Sa construction fut décidée en 312 après J.-C. en l'honneur de l'empereur qui libéra Rome de la tyrannie de Maxence.

Le Mont Palatin et le grand Cirque Maxime

Le Palatin est l'une des sept collines de Rome. Selon la légende, c'est depuis ce lieu sacré que Romulus, sauvé des eaux du Tibre par une louve, décida de fonder la ville de Rome.

Villas et jardins du Palatin

Les ruines du stade de Domitien sur le Mont Palatin

La Domus Augustana (la Maison d'Auguste)

Le grand Cirque Maxime (ou Circus Maximus), avec ses 600 mètres de longueurs et ses 200 mètres de largeur, peut être considéré comme le plus grand édifice de spectacle de tous les temps. Ils pouvaient accueillir 300000 spectateurs venus assister aux courses de chars. Aujourd'hui il ne subsiste pratiquement rien de ce monument si ce n'est une vaste étendue de pelouse marquant son emplacement.

La colline du Capitole vue depuis le cirque Maxime.

Le colline du Capitole

La coupole de la Basilique Saint-Pierre est visible au loin depuis la terrasse du musée du Capitole.

La colline du Capitole offre plusieurs points de vue magnifiques sur le centre historique de Rome, notamment sur le Forum antique et le Colisée.

Statue équestre de l'empereur Marc Aurèle, qui a régné sur Rome de 161 à 180 ap. J.-C.

Statue de Castor et Pollux sur la Place du Capitole.

Le Forum Romain

Vue d'ensemble du Forum Romain depuis le Capitole. Le forum était autrefois le centre commercial, religieux, politique et judiciaire de la cité antique.

Les ruines du forum antique

La colonne de Trajan

L’arc de Titus est le plus ancien arc de triomphe romain. Erigé en 81 ap. J.-C. par l’Empereur Domitien en l’honneur de son frère Titus et de son père Vespasien, il commémore les victoires contre les Juifs et la prise de Jérusalem.

A gauche, le Temple d'Antonin et de Faustine. A droite, les trois colonnes, vestiges du temple de Castor et Pollux.

L'Arc de Septime Sévère occupe une place centrale au sein du forum.

Le Temple de Saturne et la colonne de Phocas observés depuis le Capitole. La colonne de Phocas, datant de l'an 608 ap. J.-C. est le dernier monument élevé au forum.

A droite de l'Arc de Septime Sévère et de la colonne de Phocas se dresse un batiment de brique rouge : il s'agit de la Curie, lieu où siégeaient les sénateurs durant l'Antiquité. 

Places, fontaines, monuments et quartiers du centre historique

Le monument Victor Emmanuel II, vu ici depuis le forum, domine la place de Venise (Piazza Venezia).

La Fontaine de Trevi. Il est de coutume pour les touristes de jeter une pièce de monnaie dans les eaux de la fontaine pour, dit-on, s'assurer de revenir un jour à Rome.

La place du Peuple (Piazza del Popolo) est l'une des plus vastes de Rome. Un obélisque égyptien se dresse au centre de la place.

L'église Santa Marie dei Miracoli située aux abords de la place du Peuple.

Le château Saint-Ange, situé sur la rive est du Tibre, était à l'origine un mausolée construit pour l'empereur Hadrien au IIe siècle ap. J.-C. Plus tard, il devint un bastion militaire puis une forteresse.

La place Navone (Piazza Navona) est l'une des plus belles places de Rome avec son obélisque qui fait face à l'église Saint-Agnès en Agone.

La Place d'Espagne - Piazza di Spagna - et son escalier monumental menant à un grand obélisque (malheureusement en restauration sur cette photo) et à l'église de la Trinité des Monts.

Vues sur les toits et terrasses des résidences romaines depuis la promenade reliant la Villa Médicis à l'entrée des jardins de la Villa Borghèse.

Le parc de la Villa Borghèse

Le parc de la villa Borghèse et ses 85 hectares de verdures situés en plein centre de Rome.

De nombreuses statues ornent les allées du parc.

La gallerie Borghèse abrite une imposante collection d’oeuvres d’art, parmi lesquelles on retrouve des sculptures et des peintures de la Renaissance. 

Le Temple d'Esculape et le lac de la Villa Borghèse.

 Le Vatican

La place Saint-Pierre

Les jardins du Vatican

Sculptures, fresques, mosaïques,tapisseries, peintures. Les oeuvres des musées du Vatican témoignent de plus de 2000 ans d'histoire de l'art.

La Basilique Saint-Pierre

Port-Vendres et Collioure sont deux communes françaises situées sur la Côte Vermeille dans le département des Pyrénées-Orientales, à quelques kilomètres seulement de la frontière espagnole. Coincées entres le massif des Albères à l’Ouest et la Méditerranée à l’Est, elles jouissent d’une situation géographique privilégiée où se succèdent des décors aussi splendides que diversifiés. Vignobles dévalant les flancs montagneux, roches de schistes, plages, criques sauvages, ports de pêche et de commerce, château médiéval, ruelles pittoresques et fleuries… Autant de curiosités qui, ajoutées à une météo souvent clémente – le soleil y brille en moyenne 300 jours par an – font le charme de ces deux communes de la Catalogne française où affluent chaque année de nombreux touristes.

Port-Vendres

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Place forte du commerce maritime depuis l'Antiquité, Port-Vendres est aussi un port de pêche et un port de plaisance important.

L'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, de style romano-byzantin, domine le port de pêche.

Collioure

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Le Massif des Albères surplombant la baie de Collioure. Au sommet de l'une des collines, Le Fort St Elme.

Les barques catalanes, bâteaux de pêche traditionnels de la région.

Le Château royal de Collioure. Construit sur d'anciennes bâtisses romaines, il a été la demeure des rois de Majorque puis celle du roi d'Aragon au cours des XIIIe et XIVe siècles. Le château est ensuite passé successivement aux mains des Espagnols et des Français. Au XVIIe siècle, il est transformé en citadelle par Vauban. Plus récemment en 1939, près d'un millier d'officiers de la République d'Espagne y sont emprisonnés à la suite de leur défaite face aux troupes du général Franco.

Le célèbre clocher de l'église Notre-Dame-des-Anges.

La chapelle Saint-Vincent construite sur un îlot de schistes.

Promenade pittoresque dans les ruelles étroites de la vieille ville où couleurs typiques du midi et façades jonchées de fleurs forment un décor grâcieux et harmonieux.

Carcassonne est une commune du Sud-Oouest de la France, située dans la région du Languedoc-Roussillon et dans le département de l'Aude. Elle est renommée pour son impressionnante cité fortifiée, la plus grande d'Europe et classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997. Restaurée au XIXe siècle par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, également à l'origine des travaux de restauration de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, la cité a vu plusieurs propriétaires se succéder aux rhytmes des assauts et des conquêtes historiques. Depuis l'édification des premières fortifications par les Romains au 1er siècle avant JC, elle a ainsi été successivement occupée par les Wisigoths, les Sarrasins puis les Francs avant de devenir une place forte du Catharisme à la fin du XIe siècle.

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Le Pont Vieux, ouvrage médiéval datant du XIVe siècle était autrefois le seul lien entre la cité est le reste de la ville.

La cité médiévale de Carcassonne, observée ici depuis le Pont Vieux, s'étale sur près d'un kilomètre.

La ville basse vue depuis l'extérieur des fortifications de la cité médiévale.

Les remparts

La promenade des Lices sépare les deux lignes de fortifications de la cité.

Les bâtiments du château vicomtal

Le château comtal dominé par la tour Pinte à gauche. Au premier plan, la tour de la Justice.

Façade de pierre à l'intérieur de la cité.

Les habitations à l'intérieur de la cité

La cour intérieure du château

Vue sur la tour du Trésau (à gauche) ainsi que sur les tours de la porte Narbonnaise.

Tours et murailles de la cité médiévale.

La Jurassic Coast est un site naturel du sud ouest de l’Angleterre s’étendant sur plus de 150 kilomètres et qui inclut les côtes du Devon oriental et la quasi-totalité du littoral du Dorset. Pour l'anecdote, elle ne porte pas très bien son nom puisqu'elle déploie aussi des falaises datées du Trias et du Crétacé (en toute rigueur, le terme Mesozoic Coast serait plus approrié, bref…). Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle couvre près de 200 millions d’années d’histoire de la Terre (voir chronologie ci-dessous).

D'une manière génèrale, la partie occidentale du site est composée des roches les plus anciennes (Trias) alors que les plus récentes (Crétacé) affleurent à l'est. Celà s'explique par le fait que les couches sédimentaires ne sont pas parfaitement horizontales mais sont inclinées de quelques degrés vers l'est (voir coupe ci-dessous).

C'est donc naturellement à l'ouest de la Jurassic Coast dans le Devon Oriental que débute notre périple : entre la commune de Budleigh Salterton et les surprenantes cheminées de grès rouge de la baie de Ladram.

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L'estuaire de l'Otter, à la sortie de Budleigh Salterton, est une zone à forte biodiversité, où campent notamment de nombreuses espèces d'oiseaux comme les courlis et les vanneaux (pour être tout à fait honnête, j'ignorais l'existence de ces espèces auparavant !)

Les falaises du Trias sont facilement identifiables grâce à leur couleur rouge qui révèle la présence d'oxyde de fer. Les grès et galets qui les composent ont été apportés par des fleuves, vraissemblablement lors d'épisodes d'érosion intense des continents il y a plus de 200 millions d'années.

Arpenter le sentier côtier du sud-ouest, c'est admirer des paysages sompteux, mis en valeur par l'harmonie et la variété des couleurs qui les composent : le bleu de la mer, le rouge vif des falaises, le jaune des champs de culture avoisinnants, sans oublier le ciel azur et la lumière déclinante du soleil couchant ! Juste le top !

Les cheminées de la baie de Ladram : chefs d'oeuvres de l'érosion au fil du temps.

Poursuivons maintenant la promenade sur les falaises situées à l'ouest de Seaton, tout près de la frontière séparant les comtés du Devon et du Dorset.

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Au premier plan, les falaises de craie du Crétacé contrastent avec les grès rouges du Trias. A noter ici que la séquence "logique" Trias-Jurassique-Crétacé ne se vérifie pas.

Les falaises de craie surplombant une plage de galets à l'ouest de Seaton.

A l'est de Beer puis de Seaton, la falaise reprend ses droits.

Encore quelques kilomètres vers l'est et nous atteignons Charmouth, dont les falaises regorgent de fossiles. Avant celà, une petite halte dans la ville côtière de Lyme Regis, surnommée la perle du Dorset, s'impose.

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Lyme Regis et les falaises de Charmouth situées à l'arrière plan.

La rade et la ville vus depuis le Cobb. Le cobb est le nom donné à la digue qui fournit une protection à la ville contre les vagues de tempêtes.

A l'est de la ville, des enrochements font face à l'action des vagues et protègent les constructions.

Le centre-ville de Lyme Regis

Vues depuis le Cobb, les falaises jurassiques encadrent la ville de Charmouth.

La Jurassic Coast n'est pas seulement une succesion de paysages grandioses. C'est aussi et avant tout LE paradis des « chasseurs de fossiles ». Ammonites, squelettes de dinosaures, et autres fossiles en tout genre y ont ainsi été découverts. Ci-dessus, la plage de Charmouth est l'endroit idéal pour s'adonner à cet exercice. Attention toutefois : la falaise étant particulièrement instable et sujette à des éboulements fréquents, il est impératif d'adopter un code de conduite en matière de sécurité.

Notre périple s’achève à Durdle Door et sa célèbre arche naturelle sculptée par la mer. Encore une fois, cette ballade qui arpente le littoral du Dorset nous réserve son lot de paysages à couper le souffle et aux couleurs parfois irréalistes.

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Le sentier des falaises, à l'ouest de l'arcade de Durdle Door, est particulièrement tortueux du fait des alternances successives de montées-descentes. En contrepartie, il offre quelques vues panoramiques somptueuses.

L'arcade de Durdle Door, sculptée par la mer dans le calcaire jurassique n'est pas sans rappeler les célèbres arches naturelles d'Etretat.

L'anse de Man O' War Cove

Sur le chemin du retour, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Inutile de préciser que je n'ai pas échappé à la douche ce jour là... Pas très agréable surtout lorque l'on est en short et en en t-shirt... Morale de l'histoire : ne jamais partir confiant sans son k-way en Angleterre...

Situé entre les communes de Sceaux et d'Antony dans les Hauts-de-Seine, le Parc de Sceaux est un endroit symbolisant parfaitement les jardins "à la française" du XVIIe siècle. Couvrant une superficie de 180 hectares, il fut imaginé et dessiné par André le Nôtre, célèbre jardinier de Louis XIV et à l'origine de l'aménagement du parc et des célèbres jardins du château de Versailles.

https://maps.google.fr/maps?ie=UTF-8&q=Parc+de+Sceaux&fb=1&gl=fr&hq=Parc+de+Sceaux&hnear=Parc+de+Sceaux&cid=12226090072177204981&ei=JJitUomKM6Ob0QWRhoCwCA&sqi=2&ved=0CNgBEPwSMA8

L'histoire du Château de Sceaux remonte à 1670. Il fut édifié à la demande de Jean-Baptiste Colbert, alors ministre des finances de Louis XIV. Devenu la propriété du duc et de la duchesse du Maine au XVIIIe siècle, le château est déclaré bien national après la Révolution française, dépouillé de ses richesses puis détruit. Un nouveau château est alors construit au même emplacement à la fin du XIXème siècle par le duc et la duchesse de Trévise. Le château est aujourd'hui la propriété du département des Hauts-de-Seine et accueille depuis 1937 les collections du musée de l'Ile-de-France.

L'immense plaine des quatres statues faisant face au château.

Le Grand Canal, s'étendant sur près d'un kilomètre de long.

Le Pavillon de Hanovre, construit initialement à Paris pour Louis du Plessis, maréchal de Richelieu et fils du cardinal de Richelieu, ministre de Louis XIII. Ce pavillon a été démonté pierre par pierre dans les années 30 avant d'être reconstruit à l'identique dans le parc de Sceaux.